Des bénévoles motivés et convaincus se racontent…
En tant que bénévole chez Action contre la Faim, j'ai la chance de contribuer en réalisant des portraits gratuits, afin de mettre en lumière l'engagement précieux de ces personnes.
Chacun y partage ses motivations, ses aspirations et ses objectifs avec une grande passion.
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Peux-tu me parler de ton enfance et de tes parents ?
Mon père était psychologue pour enfants à la DASS et ma mère technicienne de maintenance sur machines à coudre. J’étais en contact avec ces enfants en difficulté familiale, il est possible que ça m’ait influencé. J’ai un frère aîné. J’ai eu une enfance d’une autre époque dans un village du centre de la France. Celle où on jouait dehors et de la télévision en noir et blanc, à ses débuts.
Quel a été ton parcours scolaire ?
Je suis autodidacte dans pratiquement tout ce que j’entreprends et je le fais plutôt bien. J’ai notamment des facilités et des aptitudes pour l’écrit, qui est ma passion, mais aussi pour l’organisation. Toutefois, j’ai fait un BTS d’assistante de direction bilingue anglais spécialisée en Ressources Humaines, qui m’a conduite à travailler à Dublin en Irlande et à Montréal au Canada.
Comment t’est venue l’idée de faire du bénévolat ?
L’idée de faire du bénévolat m’est venue parce que je ne supporte pas la souffrance d’autrui ni l’injustice en général. Plus jeune, avant que les gâteaux que je faisais à ma fille lorsqu’elle était petite ne rassissent, j’allais les donner au clochard au coin de ma rue au lieu de les jeter.
Qu’est-ce qui t’a donné l’envie de devenir bénévole et qu’y fais-tu ?
Une impulsion. Un jour je me suis dit que je pourrais faire du bénévolat, maintenant que j’ai un peu plus de temps pour moi. J’ai cherché comment faire. L’annonce d’une mission de Chargée de Ressources Humaines a attiré mon attention. C’était pile poil dans mes compétences. J’ai candidaté sur France Bénévolat ou Tous Bénévole, je ne sais plus. Il y a plein d’annonces… et chaque délégation a son compte. C’était en novembre 2024. Mes actions ont évolué et se sont très rapidement élargies. Actuellement je chapeaute la délégation, j’essaie d’insuffler de la modernité, de la cohésion et de l’engagement. C’est véritablement de ça qu’on a besoin. D’engagement !
Quelles sont tes motivations ?
L’accueil dans la Délégation du Gard, la confiance qu’on m’a accordée et le besoin de restructuration allaient au-delà des ressources humaines et m’ont happé ! Cela m’a conduite à organiser et animer des réunions et à vouloir faire vivre la Délégation.
L’idée de portraits de bénévoles m’est très rapidement venue et elle dépasse mes espérances. Car elle est fédératrice. Tous les bénévoles se prêtent au jeu et cela crée une synergie très positive pour la délégation. De mon point de vue, il est important que le public connaisse les actions menées par Action contre la Faim, mais également qui se démène pour cette cause aujourd’hui plus cruciale que jamais dans un contexte géopolitique qui laisse mourir de faim les gens. C’est juste monstrueux ! Nous avons besoin de bénévoles engagés pour créer une équipe soudée, et créer et animer des actions caritatives de leur choix en y prenant plaisir. Car le bénévolat doit être un plaisir.
J’espère réussir à mener ce projet plus loin, en réalisant une exposition photos itinérante dans toutes les Délégations de France, qui sont au nombre de 27 et qui ont les mêmes besoins que nous.
Pourquoi Action contre la Faim ?
Je n’ai pas vraiment choisi. Ça s’est trouvé comme ça. J’avais postulé dans d’autres associations, mais c’est chez Action contre la Faim que j’ai trouvé ma place. Mon engagement pour la cause est venu après, très rapidement. Quand j’ai découvert ce qu’il se passe dans le monde depuis le confort de chez moi. On ne réalise pas vraiment ce que ça signifie mourir de faim ou mourir tout court. On est tellement submergé d’images de catastrophe et de destruction, que c’en est devenu une banalité.
Sauf que ça n’a rien de banal. C’est de la souffrance humaine. Et quand on vous explique les tenants et les aboutissants de cette situation dans le monde, on ne peut pas y rester indifférent. Mais il faut s’y intéresser de près pour vraiment savoir. Et c’est ce que fait Action contre la Faim dans ses plaidoyers.
Quelle a été la réaction de ton entourage ?
Mon entourage a été très positif et encourageant face à cette nouvelle orientation de ma vie. Il trouve que cela me correspond parfaitement et que c'est une excellente chose. Chacun de mes proches m'a exprimé sa fierté et son soutien, me disant qu'ils voient bien comment cela reflète mes valeurs et ma personnalité. Mon fils, en particulier, partage cette même vision. Il est dans le même 'moove' et il ressent cette même envie d'aider les autres et apporte son aide. C’est quelque chose qu’il a en lui depuis toujours, ce désir de contribuer positivement, d’être là pour les autres.
Que t’apporte de faire du bénévolat ?
Des insomnies dues à la situation mondiale bien sûr, mais surtout de belles rencontres humaines, de bons moments partagés ensemble. En fait, ça me procure le même bonheur que lorsque mes clients sont satisfaits de mon travail. J’éprouve cette satisfaction d’être utile. Ça me submerge de bien-être.
Que dirais-tu aux futurs bénévoles pour qu’ils s’engagent et rejoignent Action contre la Faim ?
Je leur dirais que s’ils ressentent en eux cet appel, qu’ils aillent consulter nos annonces de missions. Que probablement ils trouveront celle qui leur correspond. Que nous Avons besoin d'eux ! Qu’ils seront accueillis comme dans une famille lorsqu’on accueille un nouveau membre, avec chaleur et bienveillance.
Portrait de Jean-Claude LIGNIER - Le bénévolat dans le sang !
Peux-tu me parler de ton enfance et de tes parents ?
Mes parents sont cévenols. Ma mère était femme de ménage et mon père commerçant en radio-télévision, à l’époque où la télévision est apparue dans les années 60. J’ai un frère de 6 ans mon cadet, qui est handicapé, et je suis son tuteur légal. J’ai aujourd’hui 75 ans.
Quelle éducation as-tu reçue ?
Le métier technique de mon père m’a beaucoup intéressé. Il aurait aimé que je prenne la relève du magasin, mais cela ne m’attirait pas. En revanche, l’électricité, la haute tension, les centrales électriques me passionnaient. J’ai donc suivi des études et obtenu un Bac F3 électrotechnicien avec une spécialité en sécurité électrique. Cela m’a permis d’apprendre l’anglais et de voyager. À 26 ans, j’ai fait l’Amazonie en sac à dos. J’avais un esprit d’aventurier, ce qui explique pourquoi je me suis marié tard, à 36 ans, en 1986.
Est-ce qu’il y avait de la solidarité dans ton entourage ?
Non, la notion de bénévolat est née à l’étranger pour moi. J’ai appris à aider les autres dans mon travail, notamment en étant confronté à la misère dans une centaine de pays, dont beaucoup en Afrique, en Asie, au Moyen-Orient, et en Amérique latine. C’est cette expérience qui m’a amené à m’engager dans le bénévolat.
À quel âge es-tu devenu bénévole ?
Je suis devenu bénévole entre 32 et 35 ans, pendant mes missions dans différents pays. J’ai vécu 5 ans en Indonésie, 3 ans au Congo, et plus encore dans d’autres pays. J’ai été repéré par mon employeur, ELF, qui avait besoin de formateurs pour la sécurité sur les plateformes pétrolières. C’est ainsi que j’ai commencé à donner de mon temps, à expliquer le risque électrique aux ouvriers et à leurs familles, dans des pays en développement, sur mon temps libre. Je partais dans des villages en Jeep ou en 4x4 pour former les locaux sur la sécurité électrique, la prévention des électrocutions, etc.
En quelle année es-tu rentré chez Action contre la Faim ?
Je suis entré chez Action contre la Faim en 2016, lors de ma retraite. La délégation du Gard recherchait des bénévoles pour des actions en France, et j’ai répondu présent. Je m’étais déjà engagé auprès d’autres associations, comme Électriciens Sans Frontières pour Madagascar, un pays qui a énormément besoin d’aide, notamment en matière d’électricité, d’accès à l’eau et à la nourriture.
Quelle a été la réaction de ton entourage par rapport à ton engagement dans les associations à l’étranger et en France ?
Mes parents étaient au courant de mon travail sur les risques électriques en Afrique, mais cela ne les intéressait pas particulièrement. Mon engagement bénévole est donc un choix personnel.
Peux-tu nous dire ce que fait concrètement Action contre la Faim et où elle agit ?
Action contre la Faim intervient dans trois pays principaux : Madagascar, le Congo (ancien Zaïre), et l’Afghanistan, où nous avons des actions à long terme. L’Afghanistan a été le premier pays aidé au début, en 1979.
Action contre la Faim agit dans plusieurs domaines : la nutrition, la santé, la sécurité alimentaire, les moyens d’existence, la gestion de l’eau,… Nous menons des actions de développement durable, comme la construction de puits, l’installation de tuyauterie et de pompes manuelles ou électriques. En plus, chaque année, nous organisons les Courses Contre la Faim (CCF), un événement éducatif dans les écoles françaises, pour sensibiliser les jeunes à la situation dans un pays différent, cette année c’est Madagascar.
Nous menons aussi des actions d’urgence, comme au Népal après le tremblement de terre de 2015. L’objectif n’est pas de rester sur place indéfiniment, mais d’aider les populations à devenir autonomes, notamment par des formations à l’agriculture, à l’hygiène et à la gestion de l’eau.
Que t’apporte de faire du bénévolat ?
Le bénévolat me permet de maintenir des contacts humains, ce qui est essentiel pour moi. C’est aussi l’occasion de sensibiliser les gens aux dangers électriques, qui sont souvent mal compris.
Quel serait le message que tu dirais à quelqu’un pour qu’il devienne bénévole ?
On peut aider même depuis la France, en contribuant avec des actions locales. Le bénévolat ne signifie pas nécessairement partir à l’étranger. Il est possible d’apporter une aide précieuse ici, notamment dans des associations comme Action contre la Faim, troisième ONG de France, et son impact est significatif, que ce soit en France ou à l’international.
Portrait d'Alycia Van Le - Un parcourt entre engagement et créativité.
Peux-tu me parler de ton enfance et de tes parents ?
Alors, mon enfance, j’ai grandi avec mes deux parents et j’ai une petite sœur qui s’appelle Méline, avec qui j’ai 7 ans d’écart. Ma maman a toujours travaillé à la Polyclinique du Grand Sud à Nîmes. Quant à mon papa, son parcours est un peu plus complexe. Il a eu un accident alors qu’il était magasinier, ce qui l’a poussé à se réorienter et à devenir cuisinier. Ensuite, il a eu un autre accident du travail et a été en fauteuil roulant pendant 4 ans. Puis, il a changé de voie et est devenu expert-comptable.
Et sinon, est-ce qu’il y a de la solidarité dans ta famille ?
Oui, on est très proches. Très, très proches. Mes parents n’ont jamais fait de bénévolat, mais ils ont toujours aidé les gens autour d’eux. Je peux dire que ça fait partie de notre culture familiale. Ils aident beaucoup ceux qui sont autour d’eux.
Quel a été ton parcours scolaire ?
J’ai fait un BTS en communication, en même temps que mon père faisait le sien pour devenir comptable. Au lycée, on m’a détecté un trouble de l’attention, et c’est à ce moment-là que j’ai choisi un bac pro commerce. Il y avait plusieurs pôles, comme la vente, la publicité, et je suis quelqu’un de très créatif. Je suis plus à l’aise à l’écrit ou en faisant du dessin, alors la communication marketing m’a paru être le meilleur choix, car ça me permet d’exprimer ma créativité librement.
Comment t’est venue l’idée de faire du bénévolat ?
Mon père a aussi fait l’armée en Tchécoslovaquie et en Guyane, et il a aidé les gens là-bas, il en parle souvent. Ça m’a donné l’envie d’aider aussi. Et puis, quand mon papa est devenu handicapé pendant longtemps, on s’est rendu compte qu’on n’est jamais à l’abri, qu’on peut avoir besoin d’aide à tout moment. On n’a pas eu beaucoup d’aide à l’époque, alors moi, j’ai décidé d’aider les autres. Un soir, je suis tombée sur une annonce sur LinkedIn et je me suis dit que c’était l’occasion parfaite d’utiliser mon temps libre pour aider, tout en faisant quelque chose qui corresponde à mon métier et à mes compétences.
Quelles sont tes motivations ?
Je dirais que rendre fière ma famille est une grande motivation pour moi. Je veux aussi tirer le meilleur parti de moi-même, je ne veux pas être quelqu’un qui ne fait rien de sa vie. Quand je me réveille, j’aime me dire que j’ai des choses à faire. Plus j’ai de choses à accomplir, plus ça me motive. Et ma motivation, c’est aussi de rendre les gens heureux.
Du coup, tu as fait le lien entre la communication et aider ACF ?
Exactement, c’est les deux choses qui me rendent heureuse : aider les gens et travailler ma créativité.
Pourquoi Action Contre la Faim ?
Parce que c’est concret. On aide les gens qui sont dans le besoin, et la lutte contre la faim est un problème énorme dans le monde actuel, qu’on ne prend pas assez au sérieux. Aider une association comme Action Contre la Faim, c’était pour moi le meilleur choix. L’annonce était bien formulée, elle m’a donné envie, je me suis reconnue dans ce projet.
Quelle a été la réaction de ton entourage ?
Ma grand-mère m’a fait rire. Elle était contente, mais inquiète parce que je ne serai pas payée. Mais elle a aussi dit que ça me correspondait bien, parce que j’ai un grand cœur. Mes parents étaient très fiers de moi, ils m’ont dit que c’était exactement ce qu’il me fallait, que ça allait me permettre de garder mes compétences tout en en acquérant de nouvelles. Même ma sœur en a parlé sur ses réseaux sociaux pour m’encourager. Franchement, ils me soutiennent tous à fond.
Que t’apporte de faire du bénévolat ?
Ça m’apporte beaucoup de confiance en moi. De travailler, d’avoir la satisfaction du travail bien fait, et aussi la satisfaction de savoir que je le fais pour une bonne cause. Dans l’avenir, quand je verrai les résultats, je serai fière d’avoir participé à aider tant de personnes.
Est-ce que tu penses que le fait d’être jeune, tu as 22 ans je crois, c’est un atout ou un handicap pour toi ?
C’est un peu des deux. C’est un atout parce que je vois la vie autrement, je suis dynamique, pleine de nouvelles idées, et j’ai envie d’aider d’une manière différente. Mais d’un autre côté, les gens autour de moi n’ont pas le même âge, et parfois, apporter du nouveau peut gêner. Mais je pense que c’est plus un atout qu’un inconvénient, au final, ça ajoute une vraie valeur.
Qu’est-ce que tu dirais justement aux jeunes pour qu’ils deviennent bénévoles ?
Je leur dirais que c’est une bonne manière d’utiliser leur temps libre, que ça permet de prendre conscience de la vie réelle et qu’en étant jeune, on peut vraiment faire une différence dans une cause importante. Parfois, c’est même la seule manière de changer les choses à notre échelle. Le but principal est d’aider les autres, et c’est un moyen d’obtenir une reconnaissance immédiate pour ce qu’on fait. Personnellement, je ne pensais pas qu’en étant jeune, je pourrais aider une organisation comme celle-ci, mais aujourd’hui, je suis fière de pouvoir contribuer à ma manière.
Quand et comment as-tu commencé à t'engager ?
Tout a commencé en 1978, alors qu'Alain était étudiant dans une école d'ingénieur. Très vite, il ressent l’appel de l’engagement, devenant représentant des élèves, puis président des anciens élèves et s’investissant dans diverses associations comme la Jeune Chambre Économique (JCE) et la CPME. En 2018, il rejoint Action Contre la Faim.
Quelle influence a eu ta famille sur ton engagement ?
Alain évoque une enfance marquée par l'entraide au sein de sa famille nombreuse. Bien que ses parents n’aient pas pratiqué le bénévolat, l’esprit d’entraide était omniprésent, notamment à travers son oncle atteint de polio.
Ton père avait-il un esprit d’engagement ?
Oui, mon père était engagé dans l’armée et m’a transmis cet esprit d’engagement. Bien qu’il n’ait pas fait de bénévolat, il a servi son pays, ce qui est une forme d’engagement similaire. Cet esprit est très présent dans ma famille, même mes frères ont œuvré dans des syndicats patronaux.
Pourquoi as-tu choisi de t'engager avec Action Contre la Faim ?
Cela a commencé par hasard. Une amie m’a parlé de l’association et, quelques semaines plus tard, j’ai rencontré un délégué d’ACF. Ce fut une rencontre décisive. Pour moi, le bénévolat doit avoir un impact concret, et ACF correspond parfaitement à cette vision.
Comment ton travail en Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) se lie-t-il à ton bénévolat ?
J’ai proposé de créer des liens entre la RSE et Action Contre la Faim pour développer des partenariats avec les entreprises tout en ayant un impact réel.
Quel impact a le bénévolat sur ta vie ?
Le bénévolat me remplit. C’est le sens même de ma vie, au-delà de ma famille ou de mon travail. Il me permet de contribuer à la société et de me sentir pleinement vivant.
Est-ce que ton parcours académique a façonné ton engagement ?
Oui, après mes études d’ingénieur et en management, j’ai acquis des compétences qui m’aident aujourd'hui dans mon bénévolat. Ma formation m’a permis de structurer mes actions pour avoir un véritable impact.
Ton engagement bénévole est-il compatible avec ton côté analytique ?
Oui, je pense que cet engagement équilibre ma rigueur professionnelle avec un côté plus humanitaire. Mon expérience en scoutisme et mes premières actions d’aide à l’école m’ont aussi forgé cet esprit de partage.
Que dirais-tu à ceux qui veulent s'engager dans le bénévolat ?
Le bénévolat doit avoir du sens. Ce qui compte, c’est que ce que l’on fait apporte quelque chose à soi, aux autres, et à la société. Peu importe la durée, l’important est d’avoir un impact positif et de pouvoir inspirer les autres à leur tour.
Il y a des sujets qui touchent nos cœurs, d'autres qui nous font réfléchir, mais tous ont en commun de nous faire grandir. Mon objectif est de partager avec vous des textes qui, je l'espère, trouveront écho en vous. Leur fréquence peut varier, car elle dépend de mon emploi du temps.
Le Cancer
Il y a des moments dans la vie où l’on traverse des épreuves si lourdes qu’il devient difficile de voir au-delà de la souffrance et de la fatigue. Je sais que ce n’est pas facile, et que parfois, même les plus petites choses peuvent sembler insurmontables. Mais sachez que vous n'êtes pas seul(e) dans ce parcours.
Si un jour vous ressentez le besoin de partager, de poser des mots sur ce que vous vivez, je suis là, prête à vous écouter. Pas pour juger, ni pour poser des questions gênantes, mais simplement pour entendre, pour comprendre, même quand les mots semblent manquer. Parce qu'il est important de savoir qu'il y a toujours quelqu’un prêt à accueillir ce que vous portez en vous.
Les traitements, les rendez-vous médicaux, les hauts et les bas… tout cela n’est jamais simple à affronter. Mais raconter votre expérience, même les petites choses qui peuvent paraître insignifiantes, peut alléger un peu le poids. Parce qu’au fil de ce parcours, il y a des forces qui se révèlent, des rencontres qui marquent et des découvertes qui façonnent. Et partager tout cela, même juste un peu, peut parfois permettre de voir les choses sous un autre angle.
Je vous envoie toute ma force et ma douceur. Et si un jour vous avez envie de parler, de raconter ce cheminement, je serai là, sans pression, simplement pour vous.
Accompagner un proche atteint de la maladie d'Alzheimer, c’est voir la personne que l’on aime se transformer, perdre ses repères et ses habitudes. C’est aussi gérer des moments de confusion, des silences pesants, et parfois la sensation de ne plus savoir comment réagir. Il y a des jours où l’on se sent perdu et épuisé face à ce changement irréversible.
Je sais que vous traversez des moments d’incertitude. Il peut être difficile de parler de vos peurs et frustrations, mais sachez que vos émotions, même contradictoires, sont normales. Vous avez besoin de vous exprimer, de partager vos doutes et vos espoirs sans crainte d’être jugé.
Si un jour vous ressentez le besoin de parler, je serai là pour vous écouter, sans jugement ni pression. Mettre des mots sur ce que vous traversez peut alléger un quotidien parfois accablant et vous aider à vous sentir moins seul(e).
Accompagner un proche atteint d’Alzheimer, c’est aussi une forme de solitude, mais vous n’êtes pas seul(e). Si vous avez besoin de partager vos victoires ou vos moments de découragement, je serai là, prête à vous écouter. Prenez soin de vous, c’est essentiel.
La vie est faite de moments précieux, de souvenirs et d’expériences qui, une fois partagés, peuvent inspirer les autres et aider à mieux comprendre le monde d’hier. Chaque époque a ses défis, ses joies, et ses luttes. Votre histoire personnelle mérite d’être racontée, car elle peut éclairer et transmettre des leçons importantes aux générations futures.
Si vous avez un témoignage à partager, un parcours à laisser, n’hésitez pas à le faire. Je suis là pour vous écouter avec bienveillance et respect, sans jugement. Vous êtes le narrateur de votre propre histoire, et il n'y a pas de meilleur moment pour la raconter que maintenant.
Prenons exemple sur Annie Londonderry, née en 1870 en Lettonie. Elle est devenue la première femme à faire le tour du monde à vélo, défiant les conventions sociales de son époque. Son aventure, marquante pour son temps, témoigne de la détermination et du courage de ceux qui ont osé franchir les frontières imposées par la société.
Si vous avez une époque à raconter, vos expériences peuvent toucher des cœurs et des esprits. Je serai ravie de vous accompagner dans cette démarche.
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